Les longueurs d'onde :
- 640 nm
Superficiel
Photocoagulant
Anti œdémateux
- 810 nm
Profond
Production d’ATP (énergie, anti-inflammatoire)
Régénération des muscles et tendons
- 980 nm :
Profond
Production d’ATP
Libération O2 combustible
Antalgie
Absorption optimale de l’eau et forte absorption par l’hémoglobine
Action sur le système nerveux périphérique (type Gate Control)
Chaleur
Généralités sur la mise en place du traitement :
Poils propres : si nécessaire et si possible, couper les poils (50 à 90% peut être absorbée par les poils).
La couleur du poil et de la peau est importante car la mélanine absorbe la lumière de petite longueur d’onde.
Couvrir une large zone avec mouvement continu et contrôle de la température de la zone avec l’autre main.
Appliquer de proximal à distal
Positionner l'animal de manière confortable avec un accès à la zone de traitement.
S'équiper de lunettes de protection.
- Deux techniques, sonde perpendiculaire à la zone :
- Point to point pour les lasers à faible puissance mais cela prend du temps.
- Scanning fashion
- Deux méthodes d'application de la sonde
- Contact : plus profond via la compression des tissus + massage mais parfois cela peut engendrer de la douleur (blessure, proémincence osseuse...)
- Sans contact (blessure)
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Effets biologiques : analgésie
- Action sur la transduction du stimulus par les nocicepteurs
La lumière laser relève les potentiels d'action des terminaisons nerveuses endommagées, ce qui rend leur dépolarisation plus difficile.
- Action sur la transmission de l’influx nociceptif
Le laser semble ralentir la conductibilité́ de l’influx douloureux diminuant ainsi l’intégration des messages nociceptifs au sein de la moelle épinière (Cambier et al., 2000). Le laser semble également agir en aval de la moelle épinière, au niveau de la transmission synaptique du message douloureux en diminuant la libération synaptique de la substance P (principal médiateur de la transmission du stimulus nociceptif) (Poitte, 2013).
- Action sur la modulation de l’influx nerveux
D’une part, le laser provoque une réponse opioïde. Ainsi, une augmentation significative du taux d’endorphine dans le sang est observée après une thérapie laser (Laasko et al., 1994). D’autre part, le rayonnement laser agirait préférentiellement sur certaines fibres nerveuses provoquant des effets inhibiteurs sur les neurones activés par les stimuli nociceptifs (Poitte, 2013).fet biologique : réduction de l’œdème et de l’inflammation
applications
Tensions musculaires
Douleurs traumatiques et postopératoires
Syndrome cervical et lombaire
Névralgie faciale
Paralysie faciale
Alternative pour les aiguilles d’acupuncture
Effets biologiques : réduction de l’œdème et de l’inflammation
- Diminution du nombre de polynucléaires sur le site de l’inflammation et stimulation de leur action phagocytaire ainsi que celle des macrophages (Poitte, 2013).
- Diminution de la concentration de cytokines pro-inflammatoires (interleukines 1 et 6 ...) (Ma et al., 2012).
- Diminution du taux de prostaglandines E2 (Poitte, 2013).
- Vasodilatation augmentant la microcirculation et la dilatation des vaisseaux lymphatiques. Ces effets permettent une action anti-œdémateuse ainsi qu’une meilleure élimination des déchets et des résidus acides (Poitte, 2013).
applications
Dermatose virale
Tendinopathies, desmopathies
Tonsillite, otite, rhinite
Stomatite
Sepsis
Lympoedème post-thrombotique et post-opératoire
Lympho-oedème chronique
Oedème post-traumatique
Hématomes
Contusions …
Effets biologiques : cicatrisation tissulaire
- Phase inflammatoire/détersive
Elle est accélérée via la modulation de la réponse inflammatoire, la stimulation de l’activité́ phagocytaire des macrophages et des polynucléaires neutrophiles et l’augmentation de l’expression de certains facteurs de croissance.
- Phase proliférative
Le rayonnement laser aide à la formation d’un tissu de granulation via l’augmentation de la prolifération des fibroblastes accompagnée d’une augmentation de leur activité de synthèse du collagène. Il améliore la néo-angiogenèse locale, aide à l’épithélialisation via une stimulation de la prolifération et de la mobilité́ des kératinocytes et enfin aide à la contraction via une augmentation des myofibroblastes.
- Phase de remodelage
Via des mécanismes encore non expliqués.
applications
Ulcères, lésions de décubitus
Stomatites, ulcères de la gencive
Brûlures
Rupture de fibres musculaires, ruptures tendineuses
Lésions nerveuses (traumatique, inflammatoire)
Chondropathies
Arthrose
Fractures, troubles de l’os
…
Laser et ostéopathie :
Il est préférable de réaliser la séance de laser avant les massages.
Le laser va permettre de chauffer et de préparer le muscle au massage. Il va permettre de détendre la zone concernée et améliorer la vascularisation de cette même zone.
Le massage sera plus efficace et facilité par l’utilisation du laser. De plus, celui-ci permettra de drainer plus facilement les toxines et d’éliminer les impuretés.
Les deux méthodes sont réellement complémentaires.
Choix du protocole :
- Profondeur atteinte
Il faut connaitre les longueurs d’onde disponible sur le laser afin de pouvoir comprendre la profondeur de pénétration.
630 à 740 nm : peau et point d’acupuncture
750 à 1500 nm : ligaments, structure intra-articulaire, …
Pénétration : facteur difficile à évaluer avec précision.
- Quantité de Joules délivrée
La puissance (mW ou W) doit être connue afin de déterminer l’énergie en J/s et la dose thérapeutique.
Par exemple : un laser avec une P = 10 W délivre pendant 2 secondes continues une énergie de 20 J.
Mais en mode pulsé, 50% ON et 50 % OFF, donnera 10 J pendant 2 secondes.
Pour mieux effectuer vos traitements :
- Blessure ouverte
Aide à la thérapie habituelle (AI, débridement)
Directement sur la plaie + tissus autour
1 fois / jour 7 à 10 jours
- Plaie chirurgicale
Immédiatement après la procédure
Pas après retrait de masse pouvant être néoplasique car le laser favorise la prolifération cellulaire
Min. 3 fois / semaine 7 à 10 jours
- Granulome de léchage
Source du granulome identifiée et traitée
Sur le granulome et au moins 1 cm de périphérie
Au début tous les jours
Jusqu’à guérison et repousse du poil
- Ostéo-arthrose
Diagnostic précis nécessaire avant traitement pour être certain de la cause des douleurs
Analyse mouvement, échelle de douleur, score corporelle, ROM
- Hanche
Articulation complètement traitée
Commencez avec le grand trochanter du fémur
Puis direction crânial, médial et puis caudal selon une zone circonférentielle
Souvent douleur lombo-sacrée associée donc ne pas hésiter à traiter le dos
- Grasset
Commencez sur la patella et partez médialement ou latéralement afin de faire le tour
Le ligament patellaire peut être traité
proximalement et distalement
Pour les RLCCR, douleurs dans les muscles donc traitement également
- Jarret et extrémité digitée
Commencer au niveau de la pointe du jarret
Prendre en compte l’anatomie du jarret et bien veiller à traiter l’ensemble ainsi que le tendon calcanéen
Traiter les doigts séparément si possible
- Epaule
Commencer au niveau du tubercule de l’épine scapulaire et tourner autour de l’articulation
Parfois tendon du biceps est touché
Traiter les cervicales et les muscles cervicaux en plus
- Carpe et extrémité digitée
Commencer au niveau de l’os pisiforme
Bien veiller à faire la totalité de l’articulation
Traiter chaque doigt dorsalement et palmairement
Pour les RLCCR, douleurs dans les muscles donc traitement aussi
- Colonne vertébrale cervicale
Peut être traitée entièrement depuis le processus
occipital jusqu’aux thoraciques
Traiter les muscles juxtavertébraux
- Colonne thoracique
Traiter la zone en commençant par placer le laser sur les vertèbres puis traiter les zones à côté (muscles y compris)
- Colonne lombaire
Idem
- Post-chirurgie
Contrôle de l’œdème
Cicatrisation plus rapide
- Blessure musculaire, tendineuse, ligamentaire, cutanée
Gestion et réduction de la douleur ainsi que de l’inflammation
Amélioration de la guérison
- Déchirure et élongation
Réduction de la douleur et de l’inflammation
Amélioration de la récupération
- Dommages du système nerveux
Croissance neuronale
Gestion de la douleur
- Arthrose
Réduction de la douleur
Réduction de l’inflammation
- Otite
Aide à la réduction de l’inflammation en plus d’une thérapie classique
- Granulome de léchage
Améliore la guérison cutanée
Aide à l’arrêt de l’irritation
Contre-indications :
- Yeux
- Glandes thyroïdes ou thymus
- Médicaments photo-sensibilisants
- Testicules ou processus gravidique
- Processus néoplasiques (sauf si protocole adapté)
- Saignements
- Plaque de croissance
- Ne pas utiliser de bétadine avant l’application du laser
Quelles fréquences et quelles durées pour quels traitements ?
Arthrose |
3 fois la première semaine 2 fois la deuxième semaine 1 fois la troisième semaine Puis un traitement toutes les 3 à 5 semaines suivant les résultats obtenus |
Plaies et cicatrisations difficiles | 1 fois tous les 3 à 4 jours puis adapter la fréquence en fonction des résultats jusqu’à cicatrisation complète |
Douleurs articulaires | 1 fois tous les 3 à 4 jours puis adapter la fréquence en fonction de l’intensité de la douleur et de l’efficacité du traitement |
Gingivo-stomatites | 1 fois par jour pendant 2 à trois jours puis tous les 3 à 4 jours |
Cicatrisations post-chirurgicales |
1 fois immédiatement après la chirurgie 1 fois au changement de pansement 1 fois lors du retrait des fils (visite de contrôle) |
Autres traitements | D’une manière générale, tout traitement d’un problème aigu justifiera une fréquence de traitements plus élevée (plusieurs fois / jour si nécessaire) en utilisant des puissances plus basses. Le traitement d’un problème chronique se fera à l’inverse avec une puissance plus élevée et une fréquence moins importante |
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